mardi 15 novembre 2016

La respiration sous l'eau comment ça marche

Un peu de chiffre pour comprendre la respiration et les échanges gazeux.

Les poumons sont comparables à un soufflet dont la ventilation crée des entrées et des sorties entre l'air extérieur et les alvéoles. Mécaniquement, l'inspiration est un phénomène actif produit par les muscles inspiratoires. Au contraire, l'expiration normale est passive par simple relâchement des mêmes muscles. On sait qu'il est possible de forcer son inspiration pour « prendre son souffle » et aussi de « vider » ses poumons par une expiration forcée. Ainsi l'homme peut mobiliser plus ou moins volontairement des volumes gazeux variables.

L'air respiré est un mélange de plusieurs gaz où dominent l'azote (79 %) et l'oxygène (20,9 %). L'air contient aussi des traces de gaz carbonique (0,03 %) et de gaz rares. Le physicien anglais John Dalton démontra qu'un mélange gazeux, comme l'air, possède une propriété particulière : la pression de chacun de ses constituants s'établit à la valeur qu'elle aurait s'il occupait seul le volume total. Autrement dit, chaque gaz entrant dans la composition d'un mélange a sa pression propre, indépendante de celle des autres gaz du mélange. Cette pression dont dépendent les effets biologiques des gaz sur l'organisme est appelée pression partielle. Si l'on admet qu'il y a 80 % d'azote et 20 % d'oxygène dans l'air, les pressions partielles de ces gaz à la pression ambiante sont respectivement 0,8 bar [1 X 80/100) et 0,2 bar [1 x 0,2], À 30 m (pression absolue 4 bars), les pressions partielles seront :
3,2 bars et 0,8 bar. On constate que la pression totale du mélange est la somme des pressions partielles de ses constituants.



La ventilation pulmonaire permet l'irrigation de l'organisme par l'oxygène et l'élimination du gaz carbonique grâce à la respiration cellulaire. L'intensité des échanges gazeux est régie, pour chacun de ces gaz, par les différences de pression partielle entre les alvéoles pulmonaires et le sang des capillaires pulmonaires. C'est le sang qui transporte ces gaz dans un sens ou dans l'autre. À l'aller, l'oxygène de l'air « capté » par les poumons est fixé par les globules rouges du sang et véhiculé vers les organes consommateurs. Au retour, le gaz carbonique, principal déchet du métabolisme, prend la place de l'oxygène, puis est ramené vers le filtre pulmonaire d'où il est éliminé à l'extérieur. Si le plongeur bloque volontairement la ventilation par l'apnée, ce mécanisme s'enraye progressivement, car le gaz carbonique s'accumule dans l'organisme jusqu'à un seuil où le besoin de respirer à nouveau est irrésistible. Cet acte réflexe permet l'évacuation du stock excédentaire de gaz carbonique et la réalimentation de l'organisme en oxygène.


Comment équilibrer ses oreilles en plongée

C'est un truc simple plus ciblé plongeurs débutants ou même pour des PMT avec des petits canards.
Surtout ne plonger pas en forçant, vos tympans risqueraient de ne pas apprécier, de plus ça fait très mal et si vous êtes touriste ou en voyage en Guadeloupe vous risquez ne pas pouvoir reprendre l'avion.

Une petite démonstration sur cette vidéo



Pincer le nez entre le pouce et l'index grâce au renflement moulé dans la jupe du masque, puis simultanément envoyer doucement de l'air des poumons vers le nez, comme pour se moucher. La légère surpression dans l'oreille moyenne rétablit la position initiale du tympan, avec un petit claquement ou sifflement caractéristique.
Dès l'immersion, répéter cette opération tous les mètres ou tous les 2 mètres, sans attendre de ressentir une gêne ou un début de douleur.
Si la compensation est impossible ou si une oreille ne « passe » pas, remonter de 1 m pour diminuer la pression et refaire une manœuvre de Valsalva en redescendant. Si elle échoue, renoncer temporairement à la plongée comme je l'explique sur mon blog.




Dans certains cas, la manœuvre de Valsalva réussit mieux tête en haut que tête en bas. Essayer alternativement les deux positions.
Au début de la descente, décoller légèrement la cagoule de la combinaison pour faire entrer un peu d'eau. S'il reste une poche d'air prisonnière du conduit auditif, celle-ci peut empêcher la compensation.
Ne jamais exécuter la manœuvre de Valsalva à la remontée.
Si ces précautions ne sont pas respectées, des barotraumatismes sont prévisibles sous forme de vertiges ou, plus graves, de lésions. Ils peuvent atteindre l'oreille moyenne (de la simple otalgie à la perforation tympanique) et l'oreille interne (atteinte de la cochlée et du vestibule).

Bienvenue sous l'eau de la mer des caraïbes

Nous souhaitions créer un autre blog que celui ci pour parler ici que d'informations sur les techniques de plongée sous marine.

Un ensemble d'articles arrivent pour des explications que nous voulons claires quelque soit votre niveau de plongée bouteille ... et même pour les néophytes qui n'ont pas encore connu la joie et le plaisir de l'immersion en eau profonde.




Mais d'abord une petite présentation, je suis Elisa et suis monitrice de plongée sous marine en Guadeloupe, une passion depuis toute petite. Je plonge surtout sur la Basse-Terre que je trouve plus magique. Vous pouvez me contacter via ce blog ou sur ma page Facebook.